Partager la publication "Télé-réalité : Maïssane, candidate surdouée des Marseillais ?"
Haut potentiel intellectuel et télé-réalité. Le lien n’est pas évidemment et c’est pourtant le sujet de cet article. Nous vous y présentons Maïssane, 22 ans, candidate surdouée des Marseillais. C’est en tout cas de cette manière que la présente la production de l’émission qui met en scène des habitants de la cité phocéenne dans des destinations paradisiaques.

Une fois n’est pas coutume, nous vous proposons aujourd’hui un article sur… la télé-réalité ! Il ne s’agit pas forcément d’un secteur sur lequel La Revue du Zèbre assure un travail de veille médiatique. Néanmoins, son actualité nous pousse à nous y intéresser. En effet, l’émission « Les Marseillais », diffusée sur W9 vient d’accueillir une nouvelle candidate que la production présente comme surdouée. Maïssane aurait ainsi un quotient intellectuel (Q.I.) de 147 ! Tant qu’à faire, autant y aller à fond, non ?
La surdouée des Marseillais suit actuellement des études d’ingénieure informatique. Dans un article de Programme-tv.net, la « bookeuse » de l’émission la présente de cette manière : « Elle est drôle, elle est jolie, elle est vraiment intelligente. Elle parle trois langues ». Une dernière caractéristique qui pourrait servir à Maïssane étant donné que cette saison, les héros et héroïne du programme télévisé vivent leurs aventures dans les Caraïbes.
Qui dit articles sur les surdoués dit approximations
La jeune femme de 22 ans se qualifie elle-même d’hyperactive. « J’ai tout le temps besoin d’être en mouvement. Je fais du piano, de la guitare, de la danse, ajoute la surdouée des Marseillais. Je ne suis jamais fatiguée. Ma grande passion dans la vie c’est faire la fête. J’adore danser, sortir avec mes amis, m’amuser… et draguer. » Maïssane affiche donc une grande variété de centres d’intérêt. Un trait de personnalité que partagent bon nombre de HPI.
L’émergence de la surdouée des Marseillais qui, visiblement, aurait peut-être un peu exagéré sur le niveau de son Q.I. entraîne son lot de publications sur le sujet. Avec, comme toujours, les fameuses approximations réglementaires ! Public.fr écrit, par exemple, que la catégorie des HPI concerne les individus dont le Q.I. est « supérieur à 125 ». Le journal poursuit en expliquant qu’au-delà de 145, on parle de « très haut Q.I. » (THQI). Tout en précisant que cela concernerait « moins de 5% de la population mondiale ». Ce qui, en soit, n’est absolument pas faux… Seulement très imprécis !
Mais là où Public nous fait vraiment sourire, c’est dans la chute de son article sur la surdouée des Marseillais : « Enfin une candidate qui va relever le niveau lors des quiz de culture générale ». On espère que Maïssane est une HPI cultivée, sinon les lecteurs du journal risquent de tomber de haut. Et puis, c’est peut-être un peu dommage de sous-entendre que, si les camarades de la jeune fille manquent de culture générale, c’est le signe d’une faible intelligence…
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