Partager la publication "Rachel Ouellet propose des stratégie pour le HPI dans Douance : La boîte à outils"
Educatrice spécialisée au Québec, Rachel Ouellet publie Douance : La boîte à outils. Elle y propose une analyse dépassionnée et scientifique des spécificité du HPI. Mais aussi des stratégies de prise en charge et de développement du potentiel des surdoués.

Dans un article publié dimanche 21 novembre 2021, le Journal de Québec propose une chronique de Douance : La boîte à outils de Rachel Ouellet. Cette éducatrice spécialisée s’y attelle à la démystification du haut potentiel intellectuel (HPI). Mais cet ouvrage présente aussi des stratégies qui visent notamment à valoriser la différences des surdoués. Et également à accompagner au mieux le développement de leur (haut) potentiel.
La douance – comme on l’appelle au Québec – n’est pas un handicap. Ni un trouble à prendre en charge d’ailleurs. C’est par là que débute Rachel Ouellet dans Douance : La boîte à outils. Un préalable nécessaire pour éviter de tomber dans le sensationnalisme ou le misérabilisme qui polluent souvent le sujet. L’auteure présente plutôt le HPI comme une particularité neurologique, étudiée scientifiquement. Celle-ci a tendance à rendre le cerveau des surdoués plus rapides et plus efficaces que la moyenne.
Rachel Ouellet rappelle ensuite que l’identification du HPI ne constitue pas un diagnostic. Il s’agit bien de la mise au jour d’une caractéristique neurologique. « C’est carrément un cerveau qui est neurologiquement différent, écrit l’éducatrice spécialisée dans son livre. Les différences s’observent par l’imagerie médicale. La construction du cerveau est différente. Il y a plus de connexions entre les hémisphères droit et gauche du cerveau. L’information d’un côté à l’autre est plus rapide. »
Le HPI n’est pas malade mais neurologiquement différent
Douance : La boîte à outils décrit également les deux types de HPI : les complexes et les laminaires. Les premiers présentent des différences de scores au tests de Q.I. selon les critères. Alors que les seconds affichent des résultats homogènement élevés. Dès lors, les HPI complexes « vont vivre plus de difficultés sociales, assure Rachel Ouellet. Ils vont vivre plus d’anxiété, plus de frustration. Ils comprennent plein de choses, mais n’ont pas nécessairement l’émotionnel pour le gérer au même niveau que ce qu’ils sont capables de comprendre. »
A l’inverse, les HPI hétérogènes s’en sortent mieux, notamment socialement. Rachel Ouellet le constate chez les enfants. Ainsi, le jeune surdoué hétérogène « est plus smooth. Il fait ce qu’il a à faire et y arrive plus facilement et gère mieux ses émotions. Ces enfants sont moins évalués », affirme l’auteure de Douance : La boîte à outils.
Le livre est disponible sur le site Internet des éditions de Mortagne. Vous pouvez vous l’y procurer en version papier ou électronique.
gooooooooooooooooooooood
Thanks a lot for sharing
gooooooooooooooooood