Partager la publication "Montpellier : Jean-Pierre Delannoy s’engage auprès de l’AEHPI"
Jean-Pierre Delannoy, ex-journaliste et directeur de cabinet, aujourd’hui écrivain, s’engage pour la scolarité des jeunes surdoués. Il intègre l’association pour l’épanouissement des hauts potentiels intellectuels, à Montpellier. Il y interviendra auprès des élèves de deux classes pour des cours de littérature, de philosophie et d’histoire-géographie.

L’Association pour l’épanouissement des hauts potentiels intellectuels (AEHPI), dont le siège se situe à Montpellier, compte un nouveau membre. Il s’agit de Jean-Pierre Delannoy. Comme le rapporte un article de Midi libre, cet ancien journaliste, communicant et directeur de cabinet s’engage désormais pour les élèves surdoués.
Jean-Pierre Delannoy est également écrivain. Il a déjà publié un premier livre intitulé Le Baobab. Et il travaille actuellement à l’écriture du second. Il s’agira d’un roman historique. En parallèle, il intègre donc l’AEHPI afin de « remettre sur les rails » les jeunes HPI « perdus dans le système éducatif uniforme », explique-t-il dans les colonnes du quotidien régional.
Cours de littérature, philosophie et histoire géo
Il indique se reconnaître dans les problématiques que rencontrent ces jeunes à haut potentiel. « Je fais pour eux tout ce que l’on n’a pas fait pour moi », poursuit ainsi Jean-Pierre Delannoy. Il assure s’être toujours senti différent. Cet ancien journaliste a ainsi « eu beaucoup de mal à supporter l’autorité, le cadre imposé et inadapté à [ses] capacités. »
L’Association AEHPI bénéficie d’un agrément de l’Education nationale. Elle confie à Jean-Pierre des cours de littérature, de philosophie et d’histoire-géographie. Ils concernent une classe passerelle de six semaines et une classe unique à l’année qui regroupe des élèves de la 5e à la Terminale. L’ex-journaliste interviendra également pour la formule « open » du samedi. Celle-ci propose un espace ouvert pour les élèves qui n’ont pas quitté le système scolaire.
Jean-Pierre Delannoy souhaite également s’engager pour le financement de la structure. « Nous avons très peu de subventions. Alors si on veut accueillir davantage de public, il va falloir ouvrir les portes et convaincre des décideurs », analyse-t-il dans Midi Libre. Et sur ce point, la tâche s’annonce certainement (malheureusement ?) plus complexe que celle d’enseigner la philosophie à des jeunes HPI…
Retrouvez notre dossier sur la scolarité des élèves surdoués