Partager la publication "« Les Tribulations d’un petit zèbre » : l’auteure témoigne dans Le Point"
Alexandra Reynaud, auteure du blog et du livre « Les Tribulations d’un petit zèbre », témoigne dans Le Point. Elle raconte comment lui est venue l’idée de décrire son quotidien de mère d’un jeune HPI.

Dans l’un de ses derniers numéros, le magazine Le Point a consacré un dossier au quotient intellectuel (Q.I.). C’est dans ce cadre, notamment, que Nicolas Gauvrit pointe le « commerce juteux » qui se développe autour des surdoués (Lire sur La Revue du Zèbre). Mais on y trouve également un article sur Alexandra Reynaud, auteure du blog « Les Tribulations d’un petit zèbre » (Voir le blog).
Il est consacré à son fils Elijah. Celui-ci a passé un test de Q.I. qui a identifié son haut potentiel intellectuel (HPI) à l’âge de 4 ans. Jusqu’alors, ses parents le considéraient comme un enfant « normal ». Ils notaient néanmoins une grande curiosité intellectuelle chez lui. Une fois le verdict établi, Alexandra Reynaud se lance dans des recherches en ligne. Elle veut savoir ce que représente le HPI. Elle y découvre une monde « malsain », où les enfants sont placés en situation de compétition ou décrits comme incompris, raconte l’article de l’hebdomadaire.
« Les Tribulations d’un petit zèbre » pour partager son expérience
C’est ainsi qu’elle décide de partager sa propre expérience de parents de jeune HPI. Le blog « Les Tribulations d’un petit zèbre » voit alors le jour. Une expérience qui aboutira plus tard à la publication d’un livre du même nom, aux éditions Eyrolles. Alexandra Reynaud y raconte son quotidien dans lequel son fils surdoué occupe une place centrale.
Elle se déclare « fière de [son] fils, mais pour ce qu’il [est] par pour son bilan ». Elijah, dont les journées sont contées dans « Les Tribulations d’un petit zèbre » a sauté le CP et le CM1. Il ne rencontre pas vraiment d’obstacles en primaire. Pourtant, au collège, l’ambiance change. Le jeune HPI se retrouve régulièrement confronté à la méchanceté de ses camarades. Il ne les comprend pas tellement. Il se sent seul. En décalage… Si bien qu’Elijah pense même à se suicider.
Ses parents réagissent et le changent d’établissement. Mais la motivation s’est éloignée. Alors, le jeune surdoué va faire la classe à la maison. Il suit sa 3e par le Cned (Centre national d’enseignement à distance). Puis, en seconde, il décide de retourner en cours. Avec succès, puisque sa scolarité retrouve sa normalité au lycée.
Comprendre et accepter sa différence
Pour l’auteure du blog « Les Tribulations d’un petit zèbre », « l’identification du haut potentiel l’a aidé à confirmer ce qu’il ressentait intrinsèquement ». Avec cette identification, le jeune garçon a compris pourquoi il avait l’impression d’être différent des autres. Le bilan a, par ailleurs, fourni des clés à ses parents. Ils ont notamment pu en tirer des réponses pour gérer son hypersensibilité et l’accompagner pour gérer ses difficultés.
Il semble intéressant de voir qu’un journal grand public comme Le Point mette en avant « Les Tribulations d’un petit zèbre ». En effet, ce blog ne s’adresse pas uniquement aux autres parents d’enfants surdoués. Il représente une source d’information de première main pour tous ceux qui s’intéressent à la question, loin des clichés et idées reçues habituels.
nice topic
شكرا