Partager la publication "Le petit génie belge de 9 ans qui fait la une de la presse internationale"
Depuis la fin de la semaine dernière, de nombreux journaux, partout dans le monde, parlent d’un petit génie belge. C’est le retour de cette figure médiatique emblématique du haut potentiel intellectuel. La presse internationale relaie le cas de ce jeune garçon de 9 ans qui entame un doctorat dans une université néerlandaise. Sans oublier, bien sûr, de donner son nom et de diffuser sa photographie…

Le haut potentiel intellectuel (HPI) conserve une bonne place à la une des journaux. Après une vague d’articles sur les parents qui justifieraient abusivement les difficultés de leurs enfants par leur douance, une figure médiatique emblématique fait son retour depuis quelques jours : le petit génie. En effet, des journaux de plusieurs pays différents parlent d’un jeune belge de 9 ans qui prépare un doctorat en génie électrique dans une université néerlandaise.
Son cas est effectivement exceptionnel. Il n’a ainsi pas manqué d’attirer l’attention des médias. Si vous tapez son nom (que nous préférons ne pas mentionner ici) sur un moteur de recherche, vous trouverez des centaines de résultats. Ils pointent vers des articles de presse et des reportages publiés ou diffusés, depuis vendredi 15 novembre . En France, on trouve, entre autres, Le Courrier Picard, Le Point, France Télévisions, Courrier International. Mais, en réalité, le cas de ce petit génie belge intéresse partout dans le monde. On tombe en effet sur des articles du New York Times, de CNN, du Chicago Tribune ou même de Times of India et de la version italienne de Vanity Fair.
Le petit génie belge au QI de 145…
A priori, cette déferlante trouve son origine dans un papier de l’hebdomadaire belge Le Vif, qui date du 13 novembre. Celui-ci rapporte le cas de ce jeune garçon né à Ostende et vivant aujourd’hui aux Pays-Bas. Son QI atteindrait le score de 145. « Il est probablement beaucoup plus élevé, mais les tests ne vont pas plus haut », assure le journal belge. Ce dernier précise, par ailleurs : « il est ce qu’on appelle un « enfant à haut potentiel »». On pourrait même parler de « très haut potentiel », en l’occurrence.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette particularité cognitive intrigue. Le petit génie belge est mentionné partout sur Internet. Avec, bien entendu, sa photo bien visible pour chaque article. Nous ne savons pas qui a choisi de médiatiser son cas, mais cette décision peut surprendre. En effet, même s’il dispose d’une très grande intelligence, il pourrait avoir du mal à gérer une telle exposition mondiale. Même avec 145 de QI, peut-on témoigner de suffisamment de maturité pour assumer la pression qui en découle forcément ?
La presse le surnomme « le petit Einstein »
D’autant plus que, d’après, ce que nous pouvons lire dans les articles qui lui sont consacrés, ce petit génie belge suscite beaucoup d’attentes. « On espère qu’il va pouvoir faire avancer la science en effectuant lui-même des recherches », annonce ainsi une chercheuse de l’Université d’Amsterdam dans l’article du Vif. Le père du jeune HPI estime, quant à lui, qu’il « serait dommage de voir ses capacités s’évaporer » dans le même journal. Dans le Courrier Picard, où ses les deux parents du jeune homme s’expriment également, on apprend même qu’il est surnommé « le petit Einstein » en Belgique.
Dès lors, il semble difficile pour ce petit garçon de seulement 9 ans d’envisager une autre voie que celle de la recherche scientifique pour son avenir professionnel. A un âge où certains rêvent de devenir pompiers, vétérinaires, astronautes ou même super-héros, lui se retrouve poussé par une horde d’adultes à faire « avancer la science »… Rien que ça ! Et tant pis si cela ne lui plaît pas. De toute façon, personne ne s’en préoccupe vraiment. C’est vrai, quoi, ce serait tellement dommage de gâcher un tel potentiel intellectuel !
La Revue du Zèbre souhaite bonne chance à ce jeune belge. Nous espérons réellement qu’il parviendra à s’épanouir et saura vivre harmonieusement avec son HPI. Et, surtout, qu’il sera heureux, peu importe(nt) la (les) voie(s) professionnelle(s) vers laquelle (lesquelles) il choisira finalement de se tourner.
goooooooooooooooooooooood
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