Partager la publication "Le Cerveau comme machine : vaste étude sur l’intelligence au cinéma et dans les séries"
Le cerveau comme machine est un livre d’Olivier Caïra sorti en janvier 2020. Le sociologue y étudie les représentations de l’intelligence dans les œuvres de fictions au cinéma et dans les séries. Une recherche qui se base sur un corpus de plus de 200 films et 100 séries.

Dans « Le cerveau comme machine », Olivier Caïra apporte son regard de sociologue universitaire sur les représentations de l’intelligence dans les films et les séries. Le chercheur travaille sur l’industrie du spectacle et l’étude des théories de la fiction. Il s’intéresse ainsi à la littérature, au cinéma ou aux jeux. Olivier Caïra est docteur et agrégé en sciences sociales. Il mène ses recherches à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) dans le Groupe de sociologie pragmatique et réflexive. En parallèle, il participe à la création de jeux de rôle auprès de l’éditeur Les XII Singes.
Dans « Le cerveau comme machine », il identifie « les grandes tendances à l’œuvre dans la fiction occidentale et les principaux stéréotypes qui se sont construits autour de l’intelligence extrême », résume un article de Science Fiction Magazine. L’étude d’Olivier Caïra porte sur plus de 200 films et 100 séries.
LIRE : Les héros surdoués de fiction sont-ils tous stéréotypés ?
L’intelligence diversifie ses représentations
Celle-ci démontre notamment que le thème de l’intelligence s’invite désormais dans de nombreux genres cinématographiques. Il était initialement plutôt cantonné aux fictions policières ou à la science-fiction. Mais désormais, nous apprend « Le cerveau comme machine », on trouve des personnages surdoués dans les drames psychologiques, les comédies, les films de super-héros ou encore d’espionnage. Dans son étude, Olivier Caïra note que les grandes figures de l’intelligence du XXIe siècle, dont Frankestein, Holmes ou Nemo, restent présentes sur les écrans. Pour autant, la tendance est aujourd’hui à la modernisation de ces mythes. Avec des films et séries comme Sherlock ou Elementary.
« Le cerveau comme machine » fait également état de l’apparition de nouveau profils de hauts potentiels intellectuels (HPI) dans la fiction. Certains sont plus jeunes comme dans War Games et Malcolm. D’autres plus féminins comme dans Millenium. Mais les profils se diversifient aussi par les origines sociales et de l’apparence physique des surdoués dans les films et les séries. Par ailleurs, certains personnages historiques HPI comme Marie Curie, Albert Einstein ou Stephen Hawking, font l’objet de biopics.
« Le cerveau comme machine » aux éditions Georg
La question de l’intelligence se trouve parfois traitée avec humour. C’est le cas par exemple dans la série The Big Bang Theory. Mais, dans d’autres œuvres, comme The Imitation Game, elle est mise au service d’enjeux d’envergure. Néanmoins, « Le cerveau comme machine » identifie de récurrences dans les personnages surdoués. Ils « se distinguent surtout par leur autonomie radicale et leur posture ludique », estime l’article de Science Fiction Magazine. Par ailleurs, ils portent souvent des caractères « anormaux » : handicap social, physique ou psychiatrique.
Globalement, dans les films et les séries « Le cerveau comme machine » analyse que les personnages HPI ont tendance à être des éléments perturbateurs. Dans Will Hunting, le héros remet en question le fonctionnement universitaire. Dans La stratégie d’Ender, ce sont les rapports de force qui s’inversent.
« Le cerveau comme machine » est paru le 13 janvier 2020 aux éditions Georg. Il s’agit du quatrième volume de la Collection « Emprise de vue » d’Olivier Caïra. Le livre compte 376 pages. Il est disponible, en ligne, sur le site Internet de son éditeur.
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