Partager la publication "HPI sur TF1 : un grand succès d’audience mais des avis mitigés"
La série HPI sur TF1 cartonne ! Depuis son lancement, elle réunit au moins 9 millions de téléspectateurs chaque jeudi soir. Mais, tout le monde n’apprécie pas forcément la manière dont la fiction aborde le sujet du haut potentiel intellectuel…

C’est un véritable succès que rencontre actuellement la série HPI sur TF1 ! Cette fiction policière, où la comédienne Audrey Fleurot joue le rôle principal, a ainsi réuni 9,8 millions de téléspectateurs lors de sa diffusion jeudi 29 avril 2021, selon Offremedia.com. Ce total représente une part d’audience de 40,1 %. Ce qui constitue un record pour la chaîne depuis le lancement de Clem, une autre série, en 2010.
Dans HPI sur TF1, Audrey Fleurot, connue, entre autres, pour ses rôles au cinéma et les séries Engrenages et Un village Français, joue le rôle d’une femme de ménage à haut potentiel intellectuel (HPI). D’un caractère excentrique et dotée d’une intelligence hors-norme, elle élève seule ses trois enfants. Mais son potentiel attire rapidement l’attention de la police. Qui la recrute comme consultante et l’intègre aux enquêtes qui constitue la trame de l’intrigue. (Lire sur la Revue du Zèbre)
Des avis contrastés
D’après les chiffres de Médiamétrie, les deux premiers épisodes de HPI sur TF1 avaient également cartonné. Une semaine plus tôt, le premier avait lui aussi attiré 9,8 millions de téléspectateurs et le deuxième 8,9 millions.
Pourtant, malgré ce succès, HPI sur TF1 ne fait absolument pas l’unanimité. Notamment chez les individus à haut potentiel intellectuel. Et plus particulièrement les lecteurs et commentateurs de La Revue du Zèbre. Les avis sont mitigés. Certains se félicitent de voir le sujet mis en avant sur une chaîne de télévision très populaire à une heure de grande écoute. Mais, d’autres HPI dénoncent les clichés que véhicule, selon eux, la série HPI sur TF1.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Si vous avez regardé les premiers épisodes de la série, estimez-vous qu’ils servent ou alors qu’ils desservent l’image du haut potentiel intellectuel en France ?
Si l’initiative de mettre en scène un personnage HPI est bienvenue, le personnage du film montre en revanche une femme peu voire non respectueuse des règles, à qui de surcroit les expliquer ne suffirait pas. L’accoutrement est aussi plutôt dévalorisant et peut aisément faire basculer dans des clichés peu souhaités. Par ailleurs la sensibilité n’apparait pas de manière aussi importante que le QI, certes important mais pas que…ce sont tous les sens ainsi que les valeurs et la perception des évènements qui sont exacerbés chez le HPI, pas uniquement les aspects intellectuels. Dommage
Tout à fait d’accord avec l’avis précédent. Ils inventent des séries sans visiblement se renseigner ! Elle n’est pas HP, elle a juste un QI élevé. Son insolence, son désintérêt pour les autres, son manque d’empathie et ses exhuberances l’a font passer pour une dégénérée débraillée et très sûre d’elle, ce qui n’est pas le cas de la très grande majorité des HP. Audrey Fleurot est juste très agréable à regarder mais son sens du beau, du vrai et son personnage sonne faux.
Des « pour » et des « contre ». Comme pour tout. Si vous connaissez quelque chose qui fait l’unanimité ….
En « contre », je suis d’accord sur le risque de véhiculer des clichés sur les HPI, sur de nombreux aspects non traités, etc….
J’ai regardé les 4 épisodes par curiosité et combien de fois criais-je « n’importe quoi ! » autant sur le personnage de Morgane que sur l’intrigue tirée par les cheveux…
En « pour », je retiens le fait que le sujet soit abordé par une série grand public. Public qui ne va pas vraiment regarder des reportages et lire des bouquins analysant les multiples facettes des HPI. L’inadéquation aux règles de la société y compris vestimentaires est (mal)traitée ; une HPI femme de ménage ? si cela peut permettre d’arrêter le raccourci Surdoué = Génie qui doit réussir ; ils traitent les sens en éveil et le public concerné peut comprendre facilement la mémoire, l’observation des détails, les odeurs, etc…
Je suis parfaitement d’accord avec ceux qui disent que la série véhicule des clichés! Je me retrouve plutôt dans ce rôle depuis l’âge de 50 ans ! Car juste qu’à cette âge avancée j’étais plutôt l’Astrid de la série ‘Astrid et Raphaëlle’ . Détail mon père est autiste asperger plus asperger alors que moi suis davantage autiste !
good article thank you