Partager la publication "[Famille à Haut Potentiel] Introduction : « entre fous-rires et inquiétudes »"
Leslie est une lectrice de La Revue du Zèbre. Elle nous a contactés pour nous proposer des chroniques qui portent sur l’histoire et le quotidien de sa famille à haut potentiel. Voici son premier article. Leslie s’y présente et nous introduit les autres membres de sa famille à haut potentiel : sa fille Céline, 10 ans, et son fils Mathieu, 7 ans.

Je regarde les tests devant moi. Les chiffres et les courbes ne veulent rien dire. D’ailleurs, ce n’est pas pour les résultats que nous avons réalisé le test WISC-V pour mes deux enfants.
Le plus petit avait subi déjà deux harcèlements à l’école : l’un en moyenne section de maternelle, où des enfants lui “marchaient” au sens propre, sur la tête et le visage, dans la cours de récréation, et en CP où des grands l’avaient entouré et demandé de se déshabiller devant tout le monde.
Ces chiffres, qui confirment que vos enfants ont plus de 130 de QI, ne sont que des chiffres. La réalité est tout autre. Le petit a un syndrôme asperger, détecté cette année, alors qu’il fêtait ses 7 ans et son entrée en CE1. La grande a un trouble déficitaire de l’attention (TDA).
Car la “douance”, comme on l’appelle, ne vient pas seule chez nous, et chez quasiment tous les parents que je sais être dans le même cas. Cette “douance” fait de mes deux enfants des petits zèbres, mal adaptés à la société, des cibles dans la cours de récréation, des enfants aux sauts d’humeur imprévisibles. Des petits zèbres touchants, attachants et drôles !
C’est ce quotidien, entre fous-rires et inquiétude que je vais essayer de vous raconter. Ma fille, Céline, a 10 ans. Mon fils, Mathieu, en a 7. Je serai moi-même une grande zèbre m’a t-on dit. Aujourd’hui, je vous ouvre ma ménagerie !
Leslie
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