Pas simple pour les structures qui interviennent auprès des publics HPI de poursuivre leurs activités pendant la pandémie de Covid-19. Pour faire un point sur la situation et mettre en avant les solutions mises en place, nous donnons la parole aux professionnels du secteur. Une série qui débute avec Alban Bourdy, fondateur de Surdouessence.

Depuis l’arrivée du Covid-19 en France et avec les mesures sanitaires que la pandémie entraîne, beaucoup de professionnels, dans de nombreux secteurs souffrent. Les médias généralistes évoquent largement les cas des restaurateurs, des hôteliers, des professionnels du tourisme ou des salles de spectacle. Entre autres.
Mais qu’en est-il des structures, associatives, commerciales, collectives ou personnelles, qui œuvrent autour du haut potentiel intellectuel (HPI) ? Se confrontent-elles à des problématiques spécifiques ? Quelles solutions mettent-elles en place pour poursuivre leurs activités pendant la pandémie de Covid-19 ? Cette dernière plombe-t-elle leurs finances ?
Pour dresser un bilan de la situation des professionnels du secteur et, éventuellement, relayer les initiatives positives, La Revue du Zèbre inaugure aujourd’hui une nouvelle série d’articles. Nous y donnerons, à chaque fois, la parole à un ou plusieurs responsable(s) de structures qui proposent des services autour du HPI. L’objectif de la démarche consiste à savoir comment ça se passe pour eux pendant cette épidémie de Covid-19.
Rdv hebdomadaires sur Zoom
Nous débutons cette série avec Alban Bourdy, fondateur, entre autres, de Surdouessence. Cette association organise notamment des salons qui se consacrent aux HPI. Sauf qu’évidemment, cela s’avère impossible actuellement. Surdouessence a d’ailleurs dû annuler ou repousser plusieurs événements ces derniers moments, en France, Suisse ou Belgique, à cause du Covid-19.
Par conséquent, Surdouessence n’a pas cessé ses activités depuis le début de la pandémie. Mais l’association les a adaptées. En réalité, elle les a dématérialisées. « Surdouessence propose, en cette période, des rendez-vous hebdomadaires en ligne, via Zoom, tous les mercredis à 20h30 », annonce ainsi Alban Bourdy. Une solution qui permet à l’association de conserver sa raison d’être. Celle de l’échange et de la confrontation de points de vue autour du HPI.
Surdouessence avait d’ailleurs prévu une édition en Suisse de son salon des surdoués samedi 14 et dimanche 15 novembre 2020. Mais, forcément, compte tenu du contexte sanitaire, l’association a dû y renoncer. Mais, pas totalement puisqu’elle a maintenu le rendez-vous en ligne. Et visiblement avec succès, à en croire Alban Bourdy. « Nous avons eu énormément d’inscrits au congrès en ligne, c’était incroyable », s’émerveille-t-il.
De plus, d’un point de vue financier, le Covid-19 n’a pas énormément de conséquences pour l’association. La raison est assez simple et elle découle du manque de moyens habituels de la structure. « Je ne constate pas de difficultés financières particulières car les activités de Surdouessence me coûtent plus qu’elles ne me rapportent », constate, non sans humour, le fondateur de la structure. Il est vrai que quand on n’a pas d’argent, on a moins de chance d’en perdre !
Si vous gérez ou dirigez une structure qui intervient autour du HPI et que vous souhaitez témoigner dans le cadre de cette série, vous pouvez nous contacter par mail à revueduzebre@gmx.com.
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