Collaborateurs à haut potentiel

Collaborateurs à haut potentiel : un défi pour les entreprises et leurs managers

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Le magazine spécialisé Courrier Cadres publie un article dans lequel il s’interroge sur la manière de manager les collaborateurs à haut potentiel…

Collaborateurs à haut potentiel
Capture d’écran de l’article de Courrier Cadres (DR)

Dans un article publié lundi 17 janvier 2022 sur son site Internet, Courrier Cadres s’interroge. Le magazine spécialisé dans l’information pour les cadres se demande « comment manager des collaborateurs à haut potentiel ». A première vue, on peut se féliciter qu’un média tel que Courrier Cadres se pose une telle question. Encore faut-il qu’il y réponde de manière adaptée. Sans oublier que le véritable objectif n’est pas le bien-être des collaborateurs. Mais bien de faire en sorte que les entreprises tournent au mieux et restent rentables au maximum.

En introduction, on apprend que désormais, « de plus en plus d’entreprises mènent des politiques de gestion des collaborateurs à haut potentiel ». Elles visent notamment à « les détecter puis les fidéliser ». Pourquoi ? Tout simplement car ils seraient « extrêmement talentueux, ultra performants dans leurs missions, dotés d’une capacité d’adaptation hors du commun et ambitieux ». Rien que ça. Bon, d’accord ce sont des clichés. Mais c’est quand même flatteur, non ?

Détecter et fidéliser

Dès lors, les entreprises doivent s’organiser pour détecter leurs collaborateurs à haut potentiel. Et, bien évidemment, pour cela, il faut connaître leurs caractéristiques. Que l’article s’attèle à détailler. Sur ce point, Marlène Ribeiro, directrice exécutive chez Michael Page, nous apprend – tenez-vous bien – que « le haut potentiel d’une entreprise ne le sera pas forcément dans une autre »… Révélation : sachez que votre quotient intellectuel (Q.I.) varie selon l’entreprise qui vous emploie. Sinon, selon Courrier Cadre, un collaborateur à haut potentiel a « bien souvent une capacité de raisonnement importante ». Mais il affiche d’autres qualités comme le sens de l’innovation, l’intelligence émotionnelle et la capacité de résoudre des problèmes complexes. Mais aussi une forte capacité d’adaptation et la faculté de ne pas uniquement se focaliser sur les performances.

Maintenant qu’on les a identifier, il faut les motiver. Ce qui constitue « un défi pour les managers ». En premier lieu, le journal conseille d’offrir de véritables perspectives d’évolution de carrière aux collaborateurs à haut potentiel. Ainsi, ils ne s’ennuieront pas dans l’entreprise. Mais il faut également les former pour les préparer à leurs futurs fonctions d’encadrement. Sans oublier de les « challenger ». En effet, les collaborateurs à haut potentiel travaillent plus vite que les autres. Puis ils ont besoin de liberté d’action. Tout cela, autour d’un mode de management « bienveillant » qui repose sur le confiance, l’autonomie, l’écoute, la reconnaissance, la responsabilisation et la multiplication des challenges.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Vous êtes salariés et HPI ? Estimez-vous que vos managers doivent vous traiter différemment des autres employés de l’entreprise ?

11 thoughts on “Collaborateurs à haut potentiel : un défi pour les entreprises et leurs managers

  1. Je ne suis pas d’accord sur la capacité spontanée à s’adapter.
    Par expérience ( très récente) , avec un parcours professionnel bien rempli pour mes 50ans, je ne puis accepter qu’on généralise tout.
    Une intégration « manquée » Ou inexistante m’a mis en difficulté et j’avoue constater chez moi une perte de confiance immense, même invalidante (difficultés de concentration, augmentation des névroses type idées fixes, brouillard intellectuel, paranoïa).
    On peut avoir des atouts sans être pourtant protégé des menaces. Mal compris, on peut très facilement être exposé à des situations très difficiles émotionnellement.

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